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Intégration technologique : IA et réalité virtuelle en thérapie

Introduction

L’intelligence artificielle, ou IA, existe depuis des dizaines d’années, mais ce n’est que récemment avec l’arrivée d’IA comme ChatGPT, qu’elle a pris une place presque centrale dans la vie de nombreuses personnes. On en entend parler partout, on s’y intéresse, on se demande comment elle pourrait nous aider et quels en sont les dangers. 

Dans cet article, je vous propose de découvrir comment l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies, comme les casques de réalité virtuelle, peuvent transformer l’accompagnement en santé mentale. Que vous soyez un simple curieux, une personne qui cherche de l’aide, ou même un professionnel de la santé, vous y trouverez des pistes pour mieux comprendre ces outils et leur utilité.

Imaginez pouvoir affronter votre peur du vide dans un monde virtuel, en toute sécurité. Ou encore discuter à n’importe quelle heure avec un assistant virtuel bienveillant, prêt à vous écouter sans jamais vous juger. Ce qui ressemblait à de la science-fiction il y a quelques années est aujourd’hui en train de devenir réalité.

Et c’est une bonne nouvelle : selon l’Organisation mondiale de la santé, 1 personne sur 8 souffre de troubles mentaux dans le monde. Or, il manque cruellement de professionnels pour répondre à tous ces besoins. Les soins psychologiques coûtent souvent cher, ils sont longs, pas toujours remboursés, et beaucoup de gens n’ont pas le temps ou l’énergie de se lancer dans une thérapie. Dans ce contexte, il est urgent d’innover. L’IA et la réalité virtuelle ouvrent des solutions nouvelles, pour rendre la thérapie plus accessible et plus adaptée à chacun. Par exemple, une application peut offrir un soutien anonyme 24h/24, sans que l’on ait besoin de se déplacer, ce qui facilite beaucoup la démarche de soin. Autre possibilité : traiter des phobies dans un environnement virtuel, plus sécurisé et moins coûteux en temps et en stress.

Ces technologies changent peu à peu notre façon de voir les soins en santé mentale. D’abord, elles élargissent l’accès aux traitements : même une personne isolée, ou qui n’ose pas consulter, peut en bénéficier à distance. Ensuite, elles rendent la thérapie plus interactive et personnalisée : on peut adapter les exercices en direct, selon les réactions de la personne, ou créer un cadre sur mesure. Enfin, pour certaines personnes, parler à une IA est moins intimidant qu’à un humain, car il n’y a pas la peur d’être jugé. Certains patients disent se sentir plus libres de se confier à un robot « neutre » qu’à un thérapeute traditionnel.Bien sûr, l’IA et la VR ne remplacent pas complètement les thérapies et soins classiques, mais elles viennent les compléter, en ouvrant de nouvelles façons d’aller mieux et de travailler sur soi.

  • Qu’est-ce que l’intelligence artificielle (IA) ?

L’intelligence artificielle, ou IA, est un programme informatique capable d’imiter certaines capacités humaines. En d’autres termes, c’est comme une machine à qui l’on a appris à réfléchir, presque comme un humain. Par exemple, une IA peut apprendre à parler, à écrire, à faire des calculs, ou encore à reconnaître des images. Contrairement à un logiciel classique, l’IA a la particularité de pouvoir progresser : elle peut être entraînée par des humains, et parfois même apprendre toute seule en fonction des données qu’on lui donne.

Sans toujours nous en rendre compte, nous utilisons déjà l’IA au quotidien. Par exemple :

  • votre smartphone qui reconnaît votre visage pour se déverrouiller,
  • un jeu vidéo où les ennemis s’adaptent à vos actions,
  • l’application qui vous recommande des vidéos,
  • ou encore le correcteur automatique qui corrige vos fautes d’orthographe.

Tout cela, c’est de l’intelligence artificielle !

Pour ma part, j’utilise énormément l’IA dans ma vie de tous les jours, surtout pour mes études et mon travail. Par exemple, quand je dois écrire une lettre de motivation pour un stage : sans l’aide de l’IA, j’y passerais facilement trois heures, alors qu’avec son aide, je mets à peine quinze minutes ! Et cet article ? Eh bien, l’IA m’a aussi prêté main-forte pour le rendre plus clair, plus court, et plus facile à lire.

  • Qu’est-ce que la réalité virtuelle (VR) ?

La réalité virtuelle, ou VR (pour virtual reality), est une technologie qui permet de plonger une personne dans un monde artificiel créé par ordinateur. Concrètement, on enfile un casque spécial sur les yeux, et hop ! on se retrouve projeté dans un univers en trois dimensions, comme si on y était pour de vrai.

Ce monde virtuel peut ressembler à un endroit réel, comme une rue ou une forêt, ou au contraire être totalement imaginaire. L’expérience fait surtout appel à la vue et à l’ouïe : on voit un paysage à 360° tout autour de soi, on entend des sons qui correspondent, et notre cerveau est trompé… il croit vraiment que l’on s’y trouve ! Pour profiter de la VR, on utilise un casque de réalité virtuelle. À l’intérieur, il y a un petit écran 3D pour chaque œil, ce qui donne une sensation de profondeur. Des capteurs suivent les mouvements de notre tête, donc si on tourne la tête à gauche ou à droite, la scène virtuelle suit exactement comme dans la vraie vie.

  • Comment l’IA est-elle utilisée en thérapie ?

L’un des usages les plus répandus de l’intelligence artificielle en santé mentale, ce sont les chatbots thérapeutiques. Ce sont des agents conversationnels, disponibles 24h/24, qui peuvent discuter avec les patients et leur apporter du soutien. Certains, comme Woebot ou Wysa, utilisent des techniques de thérapie cognitivo-comportementale : ils proposent par exemple des exercices de respiration, aident à reformuler des pensées négatives, ou tout simplement prêtent une oreille attentive sans jugement. (si tu te demandes ce qu’est la thérapie cognitive et comportementale, j’ai fait un article qui détail les différentes approches en psychologie tu peux aller le consulter ici *mettre lien vers l’article) 

Ces outils ont plusieurs avantages : ils sont toujours disponibles, ils permettent de parler de ses difficultés en toute discrétion, et peuvent lever certains freins liés à la honte ou au coût des consultations. Bien sûr, ils ne remplacent pas un vrai thérapeute humain, mais ils peuvent compléter un suivi et soutenir la personne entre deux séances.

Ces chatbots sont-ils efficaces ?

Un essai randomisé contrôlé (Un essai randomisé contrôlé, c’est une expérience scientifique où on répartit des personnes au hasard, par tirage au sort dans différents groupes, par exemple un groupe qui teste un nouveau traitement et un groupe qui ne le teste pas. Cela permet de comparer les résultats de façon juste et fiable) récente mené par Heinz et ses collègues aux Etats-Unis en 2025 publiée dans The New England Journal of Medecine traite de cette question. Ils ont évalué l’efficacité un chatbot thérapeutique baptisé Therabot sur 104 participants souffrant de dépression, d’anxiété généralisée ou à risque de troubles alimentaires. Ils ont utilisé Therabot pendant 4 semaines. Les résultats montrent que les patients ont vu leurs symptômes diminuer de façon significative par rapport à ceux qui étaient sur liste d’attente, avec des effets modérés à forts. Les chercheurs rappellent toutefois que ces outils doivent encore être étudiés avec prudence et qu’il reste des recherches à faire sur leur efficacité à long terme. (Nejmai.nejm.org/doi/full/10.1056/AIoa2400802 ) 

Une revue systématique et une méta-analyse chinoise, regroupant les résultats de 18  essais randomisés et incluant au total environ 3 477 participants, mené par Zhong et ses collègues publié en 2024 dans le Journal of Affective Disorder montre que les chatbots apportent une amélioration modeste mais significative des symptômes dépressifs et anxieux après quelques semaines d’utilisation, surtout après 8 semaines. Cependant, lors d’un suivi après 3 mois, il n’ont observé aucun bénéfice des Chatsbots. Les auteurs notent aussi des limites : par exemple, la qualité varie selon les chatbots, et les études manquent parfois de diversité dans les profils des patients. (NihThe therapeutic effectiveness of artificial intelligence-based chatbots in alleviation of depressive and anxiety symptoms in short-course treatments: A systematic review and meta-analysis – PubMed )

L’IA peut aussi aider à suivre l’humeur au quotidien. Par exemple, certaines applications proposent de noter son moral tous les jours, ce qui permet de suivre notre évolution avec ou sans traitement thérapeutique en parallèle.

Il existe aussi des recherches sur la capacité de détection précoce des signes “crises” grâce à l’IA. Deux scientifiques américains, Mansoor et Ansari, ont publié en 2024 une étude observationnelle prospective ( c’est quand on observe un groupe de personnes pendant un certain temps, sans modifier leur mode de vie, pour voir comment les choses évoluent naturellement.). Ils ont créé une IA capable d’analyser les publications sur les réseaux sociaux, les « likes » ou encore les mots employés, pour détecter les signaux d’une crise à venir. Leur modèle a atteint une précision de 89 % pour repérer ces signes d’alerte.(NihEarly Detection of Mental Health Crises through Artifical-Intelligence-Powered Social Media Analysis: A Prospective Observational Study )

  • Comment la VR est-elle utilisée en thérapie ?

Avez-vous déjà testé un casque de réalité virtuelle ? Personnellement, oui ! Et je ne vais pas vous mentir : je suis assez sensible, et l’expérience m’a vite donné la nausée. Impossible de supporter le casque ! Mais assez parlé de moi , intéressons-nous plutôt à la place de la VR en thérapie.

En thérapie, la réalité virtuelle sert majoritairement à aider les patients à affronter leurs peurs de façon progressive et sécurisée. L’idée est d’aider la personne à apprivoiser ses peurs petit à petit, dans un environnement virtuel contrôlé. Par exemple, quelqu’un qui a une peur panique de l’avion peut, grâce à un casque VR, s’asseoir virtuellement dans un avion, entendre le bruit des réacteurs, voir le ciel par le hublot… tout en restant dans le cabinet de son thérapeute. Cela permet au cerveau de s’habituer à la situation, et de réduire la peur sans aucun risque réel. Cette méthode est utilisée pour traiter de nombreuses phobies : peur des hauteurs, des araignées, de conduire, de parler en public, etc. ’avantage, c’est que le thérapeute peut ajuster la difficulté à tout moment et interrompre l’exercice si c’est trop intense. Et le patient sait qu’il peut enlever le casque à tout moment, ce qui rassure énormément et rend la thérapie plus acceptable. En plus, on peut répéter la même scène plusieurs fois, ce qui est souvent difficile, voire impossible, dans la vie réelle (par exemple prendre l’avion juste pour s’entraîner !).

Mais est-ce que ça fonctionne vraiment ?

Theresa F. Wechsler, Franziska Kümpers et Andreas Mühlberger, de l’Institut de psychologie de l’Université de Regensburg en Allemagne, ont mené une méta-analyse publiée en 2019. Ils ont étudié 371 personnes souffrant de phobies spécifiques, de phobie sociale et d’agoraphobie. Résultat : la thérapie d’exposition en réalité virtuelle est presque aussi efficace que l’exposition « in vivo » (c’est-à-dire en situation réelle, où la personne affronte ses peurs dans la vraie vie, avec un thérapeute à ses côtés). Ils ont trouvé un léger avantage pour l’exposition réelle dans le cas des phobies sociales, mais globalement la VR reste un outil très prometteur, à la fois efficace, pratique et sécurisant.(FrontiersinFrontiers | Inferiority or Even Superiority of Virtual Reality Exposure Therapy in Phobias?—A Systematic Review and Quantitative Meta-Analysis on Randomized Controlled Trials Specifically Comparing the Efficacy of Virtual Reality Exposure to Gold Sta… ). 

La VR a aussi été testée pour soigner le trouble de stress post-traumatique (un trouble psychique qui peut apparaître après avoir vécu un événement traumatique). Une méta-analyse publiée en 2020 par Eshuis et ses collègues (sur 438 participants) a conclu que la thérapie d’exposition en réalité virtuelle est plus efficace qu’aucun traitement, et aussi efficace que d’autres psychothérapies classiques. Cependant, les chercheurs précisent que la qualité des études est encore inégale et que de futures recherches sont nécessaires, avec des méthodes plus rigoureuses et plus de participants, pour mieux confirmer ces résultats et surveiller les éventuels effets secondaires(NihEfficacy of immersive PTSD treatments: A systematic review of virtual and augmented reality exposure therapy and a meta-analysis of virtual reality exposure therapy – PubMed )

En résumé, la réalité virtuelle montre déjà des possibilités très prometteuses, même s’il reste encore du chemin à parcourir pour bien valider son efficacité dans tous les cas.

  • Avantages de ces technologies

Ces technologies offrent plusieurs avantages : 

      • Un meilleur accès aux soins

Ces technologies ouvrent la porte à un soutien plus large, même à distance. Un chatbot ou une application de soutien peut accompagner une personne qui n’a pas de thérapeute près de chez elle, ou qui ne peut pas se déplacer facilement. Grâce à la VR et à l’IA, la thérapie devient plus accessible, en particulier pour celles et ceux qui vivent dans des zones éloignées ou sans professionnels qualifiés. En plus, l’IA peut suivre au quotidien l’état d’une personne via son smartphone et détecter rapidement une baisse de moral, ce qui permet d’agir plus tôt. Les chatbots, eux, sont disponibles jour et nuit, en dehors des heures de consultation : ils peuvent ainsi offrir un relais et un soutien entre deux séances.

      • Des soins plus personnalisés

L’intelligence artificielle est très douée pour analyser des données et adapter la thérapie à chaque personne. Par exemple, en suivant les progrès d’un patient, elle peut identifier les exercices qui lui font le plus de bien et lui proposer d’y revenir. On voit émerger des formes de thérapie de plus en plus personnalisées : certains programmes adaptent même leurs messages selon l’âge, les préférences ou la sensibilité de la personne.

      • Moins de stigmatisation

Pour beaucoup, utiliser un outil numérique est moins intimidant que de franchir la porte d’un cabinet. Échanger avec un avatar ou un chatbot, chez soi, reste discret et évite la gêne ou la honte que certains ressentent encore à l’idée de « voir un psy ». L’anonymat relatif offert par la technologie peut donc encourager plus de monde à demander de l’aide, sans crainte d’être jugé.

      • Un vrai complément aux méthodes classiques

L’IA et la VR ne remplacent pas les thérapies traditionnelles ; elles viennent les enrichir. Par exemple, une personne peut continuer ses séances hebdomadaires avec son psychologue, tout en utilisant un chatbot pour tenir son journal émotionnel ou pratiquer des exercices de respiration chaque soir. Cela complète le travail thérapeutique et donne au professionnel des repères supplémentaires pour la séance suivante. 

  • Limites et précautions

Même si l’intelligence artificielle (IA) et la réalité virtuelle (VR) ouvrent de belles possibilités en santé mentale, il est important de se rappeler qu’elles ne sont pas parfaites. Comme tout outil, elles doivent être utilisées avec précaution, en particulier dans un domaine aussi sensible que le soin psychologique. 

Dans un article publié en 2023, Khawaja et Bélisle-Pipon, de l’Université Simon Fraser au Canada nous rappelle que les Chatbot thérapeutique n’offrent qu’une relation thérapeutique très limitée et que “L’idée que ces chatbots peuvent remplacer un thérapeute humain est une façade qui peut affecter la motivation à rechercher un soutien social et un traitement, créant ainsi une dépendance excessive à l’égard de ces technologies.”( NihYour robot therapist is not your therapist: understanding the role of AI-powered mental health chatbots )

De la même manière à travers leur revue systématique (c’est une étude qui ne fait pas de nouvelles expériences, mais qui rassemble et analyse toutes les recherches déjà publiées sur un sujet précis, en suivant une méthode très rigoureuse.) de 2023 Lundin, Yeap et Menkes ont montré l’importance de la supervision humaine pour garantir la sécurité des interventions technologiques en santé mentale, en examinant notamment les risques liés à la réalité virtuelle (VR). Dans cette étude, Lundin et ses collègues ont analysé 73 études cliniques utilisant la VR en psychiatrie : seulement 7 études ont signalé des effets indésirables (ex. aggravation des symptômes), 21 ont affirmé n’y avoir aucun effet indésirable mais son passé à côté de effets négatifs de la VR, principalement le cybersickness. Le cybersickness c’est un peu comme le mal des transports… mais causé par la réalité virtuelle. Quand on utilise un casque VR, le cerveau voit qu’on bouge, mais le corps, lui, reste immobile. Ce décalage peut créer une sensation de nausée, vertige, maux de tête ou fatigue, un peu comme si on était dans une voiture ou un bateau. Enfin ils ont trouvé 45 études qui (plus de 60%) n’ont carrément pas parler des potentiels effets indésirables. Ces résultats suggèrent un sous-suivi préoccupant des réactions négatives lors des thérapies assistées par VR. Les auteurs concluent qu’il est urgent d’améliorer la détection et le signalement de ces effets indésirables afin d’assurer la sécurité des patient. Cela implique la présence et la vigilance de professionnels humains pour surveiller les séances de VR (ou l’usage de chatbots), ajuster l’exposition si nécessaire et intervenir en cas de malaise, afin d’éviter des expositions inappropriées ou un manque de réaction face à une crise. (JmirAdverse Effects of Virtual and Augmented Reality Interventions in Psychiatry: Systematic Review )

Et bien sûr, tout cela soulève aussi des questions éthiques importantes. Car ces outils numériques peuvent enregistrer plein d’informations personnelles : ce que vous ressentez, ce que vous dites, vos réactions physiques… Il est donc essentiel que ces données soient protégées et que vous sachiez exactement ce qui est collecté, par qui, et dans quel but. Le respect de la vie privée et du secret médical doit rester une priorité absolue.

Pour conclure, l’utilisation de ces technologies doit se faire sous l’œil attentif d’un professionnel de santé mentale, surtout pour les personnes souffrant de troubles sévères. En effet, les outils numériques ont leurs limites. Par exemple, un chatbot, aussi bien programmé soit-il, peut passer à côté d’une situation de crise.L’IA et la VR peuvent offrir de belles choses mais elles ne doivent jamais être utilisées seules ou à la légère. Ce sont des compléments, pas des remplaçants. Et quand elles sont bien encadrées, elles peuvent vraiment faire la différence.

  • Conclusion

L’intelligence artificielle et la réalité virtuelle ouvrent de belles perspectives pour enrichir les thérapies en santé mentale. Elles rendent certains soins plus accessibles, plus ludiques et plus adaptés à chaque personne, en s’appuyant sur des preuves scientifiques de plus en plus solides. Bien sûr, ces outils ne sont pas des solutions miracles : ils ne remplacent pas l’humain, mais viennent en complément, pour soutenir le travail du thérapeute.

Avec un accompagnement professionnel et une utilisation éthique , l’IA et la VR peuvent devenir de vrais alliés pour prendre soin de sa santé mentale. Utilisées correctement ces nouvelles technologies ont tout pour apporter espoir et soutien à celles et ceux qui en ont besoin.

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