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Le passage à l’âge adulte : le changement de vie entre 18 et 30 ans, et où trouver du soutien pour cette transition

A qui s’adresse cet article ? 

Ce texte est pour toi si :

  • tu as entre 18 et 30 ans ;
  • tu ressens du stress, de l’anxiété, un sentiment de solitude ou de mal-être ;
  • tu te poses des questions sur ta place dans le monde, tes relations, tes choix de vie ;
  • tu cherches un espace pour déposer ce que tu vis, et rencontrer d’autres jeunes qui traversent les mêmes questionnements.

Je t’écris cet article comme je le ferais si tu étais assis(e) en face de moi, autour d’un thé. Sans pression, avec bienveillance. Pour t’aider à comprendre comment les groupes de soutien et les thérapies de groupe peuvent t’apporter du mieux-être dans cette phase si particulière de la vie.

Quand on ne va pas si mal… mais pas si bien non plus

Avoir entre 18 et 30 ans, c’est souvent une grande traversée.

Tu jongles peut-être entre un job et des études. 

Ou tu te demandes où tu vas, pendant que les autres semblent avoir tout compris.

Peut-être que tu traverses une rupture difficile, que tu n’arrives plus à dormir, ou que l’anxiété te colle à la peau dès le matin.

Peut-être que tu ressens un trop-plein d’émotions… ou, au contraire, un vide.

Et pourtant, tu n’as pas osé en parler. Parce que tu te dis que ce n’est “pas si grave”. Que tu devrais t’en sortir seul(e).

Ou parce qu’on t’a déjà dit : “c’est normal à ton âge” ou “ça va passer”.

Mais aujourd’hui, tu es là. Et rien que ça, c’est important.

Tu n’as pas besoin que ce soit grave pour chercher du soutien. Il suffit que ce soit trop lourd pour toi.

En Belgique, de nombreuses ressources existent pour t’aider

Quand on commence à chercher de l’aide pour sa santé mentale, ce n’est pas toujours simple de s’y retrouver.

Par où commencer ?

Voici une petite vue d’ensemble des solutions qui existent en Belgique :

  • Réseaux publics de santé mentale (“réseaux 107”) : ils proposent des suivis individuels, des groupes de parole, des aides ponctuelles ou continues, même sans diagnostic.
  •  Plateformes locales : elles recensent des psychologues, des thérapeutes, des groupes, en fonction de ta région et de tes besoins.
  • Groupes de soutien et thérapies de groupe : ces espaces permettent de ne pas rester seul(e), de rencontrer d’autres jeunes qui traversent des réalités proches, et de trouver des outils pour avancer.

Pourquoi un groupe peut vraiment aider ?

Les recherches scientifiques montrent que les groupes de soutien et les thérapies de groupe sont particulièrement bénéfiques pour les jeunes adultes, en particulier lors des périodes de transition et de vulnérabilité.

Par exemple, une revue systématique, c’est-à-dire une analyse approfondie et structurée des études existantes sur un sujet donné, a été menée par Keles, McCrae et Grealish (2020), de l’University of Greenwich (Royaume-Uni), et publiée dans la revue Current Psychology.

Cette revue a examiné 29 études internationales portant sur les effets des interventions de groupe en santé mentale auprès de jeunes adultes (principalement des étudiant·es universitaires) dans différents pays.

Les résultats montrent que les groupes de soutien et les thérapies de groupe permettent de réduire significativement les niveaux d’anxiété, de stress et de dépression chez les jeunes adultes.

Ils favorisent aussi le renforcement du sentiment d’appartenance, l’amélioration des compétences relationnelles, et contribuent à un meilleur bien-être émotionnel.

En complément, une méta-analyse menée par Pfeiffer et al. (2011), chercheurs à l’University of Michigan (États-Unis), publiée dans General Hospital Psychiatry, a examiné l’efficacité des interventions de soutien par les pairs pour les personnes souffrant de dépression.

Les résultats démontrent que ces interventions favorisent :

  • le partage d’expériences vécues,
  • la normalisation des ressentis,
  • le renforcement de la résilience face aux défis de la vie adulte.

Groupe de soutien, thérapie de groupe : quelle différence ?

  • Un groupe de soutien, c’est un espace d’écoute, entre personnes qui traversent des réalités similaires (anxiété, rupture, burnout…). On y parle, on se soutient.

Ces groupes peuvent être animés par des professionnel(le)s ou par des pairs formés.

  • Une thérapie de groupe, c’est un accompagnement plus structuré, avec un(e) thérapeute formé(e). On y explore en profondeur les émotions, les relations, les schémas.

Les deux sont complémentaires. L’un pour ne pas rester seul(e), l’autre pour aller plus loin.

Et Healing Together dans tout cela ?

Healing Together, ce n’est pas un centre médical, ni une ligne d’urgence.

C’est une plateforme qui aide à faire connaître des groupes de soutien et des thérapies de groupe proposés par des personnes de confiance.

On y met en lumière des groupes sur des thèmes comme l’anxiété, l’hypersensibilité, les relations, l’estime de soi…

Certains sont encadrés par des thérapeutes, d’autres par des pairs.

Ils peuvent avoir lieu en ligne ou près de chez toi.

Tu n’as pas besoin d’avoir toutes les réponses pour faire le premier pas. Ce que tu ressens suffit déjà.

Mais au fait… c’est quoi un réseau ?

Quand on parle de réseau de santé mentale, on ne parle pas d’un lieu unique.

Un réseau, c’est un groupe de professionnel(le)s et de services qui travaillent ensemble dans ta région pour accompagner les personnes en difficulté psychologique.

Dans un réseau, tu peux trouver :

  • des psychologues,
  • des éducateurs(rice)s,
  • des infirmier(e)s,
  • des assistants(es) sociaux(ales),
  • des groupes de parole,
  • et parfois des partenaires dans les écoles, les associations, ou les services locaux.

Bonne nouvelle : tu peux contacter un réseau même sans avoir vu de psy avant, même sans diagnostic. Ils sont là pour t’écouter, t’orienter, et t’aider à trouver ce qui pourrait t’aider.

Des réseaux existent dans ta région

Voici les réseaux “107” qui peuvent accompagner les jeunes adultes en Belgique : 

💡 Clique sur les noms : tu seras redirigé(e) vers les sites.

Par exemple, PsyBru est un réseau de santé mentale basé à Bruxelles. Il met en contact avec des professionnel(le)s et des services locaux qui offrent un soutien psychologique, des thérapies, des aides en cas de crise.

📍 Une carte pour mieux t’y retrouver

Voici une carte des réseaux de santé mentale pour jeunes adultes en Belgique.

La carte partagée ici provient du site de référence psy107.be, qui centralise les informations officielles sur les réseaux de santé mentale en Belgique francophone.

D’autres plateformes à connaître

En plus des réseaux 107, il existe d’autres plateformes complémentaires qui permettent de repérer des espaces de parole et de soutien.

La Plateforme Bruxelloise pour la Santé Mentale (PBSM)

Si vous habitez Bruxelles, vous pouvez explorer la Plateforme Bruxelloise pour la Santé Mentale.

Cette plateforme régionale recense une grande diversité de services en santé mentale, et met en avant :

  • des groupes de parole,
  • des thérapies de groupe,
  • des ateliers collectifs,
  • ainsi que des consultations individuelles.

C’est une ressource précieuse pour repérer les initiatives locales, les projets innovants, et les espaces de groupe proposés dans la région bruxelloise.

La PBSM est une plateforme de coordination et d’information sur tout ce qui se fait en santé mentale à Bruxelles.

Kalima

En complément, vous pouvez aussi découvrir Kalima, une plateforme dédiée aux cercles de parole, accessibles en ligne ou en présentiel.

Kalima propose :

  • des cercles thématiques autour de l’expression des émotions, de la parentalité, du vécu personnel,
  • des espaces d’expression collective ouverts à tous,
  • des ateliers sur l’écoute et la parole consciente.

C’est une ressource complémentaire, qui permet de trouver des espaces de parole dans une approche préventive et bienveillante.

Les cercles de Kalima peuvent convenir à toute personne en recherche de lien, de partage, ou souhaitant compléter un accompagnement plus thérapeutique.

Et maintenant ?

Peut-être que tu te demandes encore par où commencer.

C’est normal. Il existe aujourd’hui plusieurs types d’espaces de parole et de soutien, et chacun peut y trouver ce qui lui correspond.

  • Si tu ressens le besoin de simplement parler et partager dans un cadre bienveillant, sans forcément entamer un suivi thérapeutique, tu peux explorer les cercles de parole proposés par Kalima.
  • Si tu cherches des groupes de soutien thématiques ou des thérapies de groupe encadrées par des professionnels, la Plateforme Bruxelloise pour la Santé Mentale (PBSM) recense de nombreuses initiatives locales à Bruxelles.
  • Si tu veux avoir une vue d’ensemble plus large, la carte des réseaux 107 te permettra de repérer les ressources et services en santé mentale dans ta région.
  • Enfin, si tu souhaites un accompagnement plus individualisé, les plateformes locales et les répertoires de professionnels peuvent t’aider à trouver un·e thérapeute pour un suivi personnalisé.

Et si tu ne sais pas encore ce qui te conviendrait le mieux, n’hésite pas à nous écrire.

Nous sommes là pour t’écouter, te guider, et t’aider à faire le premier pas qui te semblera juste.

Conclusion

Tu n’as pas besoin d’avoir tout compris, ni d’avoir un diagnostic, pour avoir le droit de demander du soutien.

Le simple fait de sentir que quelque chose te pèse suffit.

En Belgique, il existe de nombreuses ressources pour accompagner les jeunes adultes : réseaux publics, groupes de soutien, thérapies de groupe, professionnel(le)s engagé(e)s.

Tu n’es pas obligé(e) de traverser cette période seul(e).

Les recherches le montrent : échanger dans un groupe, rencontrer d’autres jeunes qui traversent des réalités proches, c’est déjà un levier pour se sentir mieux, pour reprendre confiance, pour avancer.

Si aujourd’hui tu ressens l’envie de faire un premier pas, tu peux consulter les groupes de soutien et thérapies de groupe disponibles actuellement, en ligne ou près de chez toi.

Tu peux aussi explorer les autres articles que nous avons consacrés aux thématiques qui touchent particulièrement ta tranche d’âge.

Un pas, même petit, peut tout changer.

Oser en parler, c’est déjà commencer à aller mieux.

Et n’oublie pas : tu n’es pas seul(e). Des espaces existent pour t’accueillir, à ton rythme.

💛 Il existe des solutions, des espaces, des personnes prêtes à écouter, sans jugement.

Oser en parler, c’est déjà commencer à aller mieux. 💛

Apolline, pour Healing Together

NB : Si tu veux consulter les sources mentionnées dans le paragraphe “Pourquoi un groupe peut vraiment aider ?”, les voici : 

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